pologreen
Il ouvrit les yeux
Il ouvrit les yeux, se redressa, prit la main de ses deux amis, et, pour sa première parole : ? Nicholl, demanda-t-il, marchons-nous ? ? Nicholl et Barbicane se regardèrent. Ils ne s'étaient pas encore inquiétés du projectile. Leur première préoccupation avait été pour les voyageurs, non pour le wagon. ? Au fait marchons-nous ? répéta Michel Ardan. --Ou bien reposons-nous tranquillement sur le sol de la Floride ? demanda Nicholl. --Ou au fond du golfe du Mexique ? ajouta Michel Ardan. --Par exemple ! ? s'écria le président Barbicane. Et cette double hypothèse suggérée par ses compagnons eut pour Moncler Polo femme effet immédiat de le rappeler immédiatement au sentiment. Quoi qu'il en soit, on ne pouvait encore se prononcer sur la situation du boulet. Son immobilité apparente ; le défaut de communication avec l'extérieur, ne permettaient pas de résoudre la question. Peut-être le projectile déroulait-il sa trajectoire à travers l'espace ; peut-être, après Moncler Pantalon un court enlèvement, était-il retombé sur terre, ou même dans le golfe du Mexique, chute que le peu de largeur de la presqu'?le floridienne rendait possible. Le cas était grave, le problème intéressant. Il fallait le résoudre au plus t?t. Barbicane, surexcité et triomphant par son énergie morale de sa faiblesse physique, se releva. Il écouta. A l'extérieur, silence profond. Mais l'épais capitonnage était suffisant pour intercepter tous les bruits de la Terre. Cependant, une circonstance frappa Barbicane. La température à l'intérieur du projectile était singulièrement élevée. Le président retira un thermomètre de l'enveloppe qui le protégeait, et il le consulta. L'instrument marquait quarante-cinq degrés centigrades. ? Oui ! s'écria-t-il alors, oui ! nous marchons ! Cette étouffante chaleur transsude à travers les parois du projectile ! Elle est produite par son frottement sur les couches atmosphériques.
Elle va bient?t diminuer, parce que déjà nous flottons dans le vide, et après avoir failli étouffer, nous subirons des froids intenses. --Quoi, demanda Michel Ardan, suivant toi, Barbicane, nous serions dès à présent hors des limites de l'atmosphère terrestre ? --Sans aucun doute, Michel. Ecoute-moi. Il est dix heures cinquante-cinq minutes. Nous sommes partis depuis huit minutes environ. Or, si notre vitesse initiale n'e?t pas été diminuée par le frottement, six secondes nous auraient suffi pour franchir les seize lieues d'atmosphère qui entourent le sphéro?de. --Parfaitement, répondit Nicholl, mais dans quelle proportion estimez-vous la diminution de cette vitesse par le frottement ? --Dans la proportion d'un tiers, Nicholl, répondit Barbicane cette diminution est considérable, mais, d'après mes calculs, elle est telle. Si donc nous Moncler Polo homme avons eu une vitesse initiale de onze mille mètres, au sortir de l'atmosphère cette vitesse sera réduite à sept mille trois cent trente-deux mètres, quoi qu'il en soit, nous avons déjà franchi cet intervalle, et... --Et alors, dit Michel Ardan, l'ami Nicholl a perdu ses deux paris : quatre mille dollars, puisque la Columbiad n'a pas éclaté ; cinq mille dollars, puisque le projectile s'est élevé à une hauteur supérieure à six milles. Donc, Nicholl, exécute-toi. --Constatons d'abord, répondit le capitaine, et nous paierons ensuite. Il est très possible que les raisonnements de Barbicane soient exacts et que j'aie perdu mes neuf mille dollars.
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L’heure étant déjà fort avancée
En quoi cela pouvait-il l’intéresser? L’heure étant déjà fort avancée, il songea alors à rentrer à l’auberge, afin d’y prendre quelque repos. Il suivit, en s’en allant, le cours du Volga, dont les eaux disparaissaient sous la sombre masse d’innombrables bateaux. L’orientation ralph lauren 2011 femme du fleuve lui fit alors reconnaître quel était l’endroit qu’il venait de quitter. Cette agglomération de chariots et de cases occupait précisément la vaste place où se tenait, chaque année, le principal marché de Nijni-Novgorod, — ce qui expliquait, en cet endroit, le rassemblement de ces bateleurs et bohémiens venus, de tous les coins du monde. Michel Strogoff, une heure après, dormait d’un sommeil quelque peu agité sur un de ces lits russes, qui semblent si durs aux étrangers, et le lendemain, 17 juillet, il se réveillait au grand jour.
Cinq heures encore à passer à Nijni-Novgorod, cela lui semblait un siècle. Que pouvait-il faire pour occuper cette matinée, si ce n’était d’errer comme la veille à travers les rues de la ville. Une fois son déjeuner fini, son sac bouclé, son podaroshna visé à la maison de police, il n’aurait plus qu’à partir. Mais, n’étant ralph lauren 2011 homme point homme à se lever après le soleil, il quitta son lit, il s’habilla, il plaça soigneusement la lettre aux armes impériales au fond d’une poche pratiquée dans la doublure de sa tunique, sur laquelle il serra sa ceinture; puis, il ferma son sac et l’assujettit sur son dos. Cela fait, ne voulant pas revenir à la Ville de Constantinople, et comptant déjeuner sur les bords du Volga, près de l’embarcadère, il régla sa dépense et quitta l’auberge. Par surcroît de précaution, Michel Strogoff se rendit d’abord aux bureaux des steam-boats, et, là, il s’assura que le Caucase partait bien à l’heure dite.
La pensée lui vint alors pour la première fois que, puisque la jeune Livonienne devait prendre la route de Perm, il était fort possible que son projet fût aussi de s’embarquer sur le Caucase, auquel cas Michel Strogoff ne pourrait manquer de faire la route avec elle. La ville haute, avec son kremlin, dont la circonférence mesure deux verstes, et qui ressemble a celui de Moscou, était alors fort abandonnée. Le gouverneur n’y demeurait même plus. Mais, autant la ville haute était morte, autant la ville basse était vivante! Michel Strogoff, après avoir traversé le Volga sur un pont de bateaux, gardé par des Cosaques à cheval, arriva à l’emplacement même où, la veille, il s’était heurté à quelque campement de bohémiens. C’était ralph lauren big pony un peu en dehors de la ville que se tenait cette foire de Nijni-Novgorod, avec laquelle celle de Leipzig elle-même ne saurait rivaliser. Dans une vaste plaine, située au delà du Volga, s’élevait le palais provisoire du gouverneur général, et c’est là, par ordre, que réside ce haut fonctionnaire pendant toute la durée de la foire, qui, grâce aux éléments dont elle se compose, nécessite une surveillance de tous les instants. Cette plaine était alors couverte de maisons de bois, symétriquement disposées, de manière à laisser entre elles des avenues assez larges pour permettre à la foule d’y circuler aisément. Une certaine agglomération de ces cases, de toutes les grandeurs et de toutes les formes, formait un quartier différent, affecté à un genre spécial de commerce. Il y avait le quartier des fers, le quartier des fourrures, le quartier des laines, le quartier des bois, le quartier des tissus, le quartier des poissons secs, etc.
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En effet
En effet, il lui sembla que la tsigane Sangarre le regardait avec une insistance singulière. On eût dit que cette bohémienne voulait ineffaçablement graver ses traits dans sa mémoire. Puis, quelques instants après, Sangarre débarquait la dernière, lorsque le vieillard manteau ralph lauren et sa troupe avaient déjà quitté le Caucase. « Voilà une effrontée bohémienne! se dit Michel Strogoff. Est-ce qu’elle m’aurait reconnu pour l’homme qu’elle a traité d’espion à Nijni-Novgorod? Ces damnées tsiganes ont des yeux de chat! Elles y voient clair la nuit, et celle-là pourrait bien savoir.... » Michel Strogoff fut sur le point de suivre Sangarre et sa troupe, mais il se retint. « Non, pensa-t-il, pas de démarche irréfléchie! Si je fais arrêter ce vieux diseur de bonne aventure et sa bande, mon incognito risque d’être dévoilé. Les voilà débarqués, d’ailleurs, et, avant qu’ils aient passé la frontière, je serai déjà loin de l’Oural. Je sais bien qu’ils peuvent prendre la route de Kazam à Ichim, mais elle n’offre aucune ressource, et un tarentass, attelé de bons chevaux de Sibérie, devancera toujours un chariot de bohémiens! Allons, ami Korpanoff, reste tranquille! » D’ailleurs, à ce moment, le vieux tsigane et Sangarre avaient disparu dans la foule.
Si Kazan est justement appelée « la porte de l’Asie », si cette ville est considérée comme le centre de tout le transit du commerce sibérien et boukharien, c’est que deux routes viennent s’y amorcer, qui donnent passage à travers les monts Ourals. Mais Michel Strogoff avait choisi très-judicieusement en prenant celle qui va par Perm, Ekaterinbourg et Tioumen. C’est la grande route de poste, bien fournie de relais entretenus aux frais de l’État, et elle se prolonge depuis Ichim jusqu’à Irkoutsk. Il est vrai qu’une seconde route, — celle dont Michel Strogoff venait de parler, — évitant le léger détour manteau ralph lauren femme de Perm, relie également Kazan à Ichim, en passant par Iélabouga, Menzelinsk, Birsk, Zlatoouste, où elle quitte l’Europe, Tchélabinsk, Chadrinsk et Kourganno. Peut-être même est-elle un peu plus courte que l’autre, mais cet avantage est singulièrement diminué par l’absence des maisons de poste, le mauvais entretien du sol, la rareté des villages.
Michel Strogoff, avec raison, ne pouvait être qu’approuvé du choix qu’il avait fait, et si, ce qui paraissait probable, ces bohémiens suivaient cette seconde route de Kazan à Ichim, il avait toutes chances d’y arriver avant eux. Une heure après, la cloche sonnait a l’avant du Caucase, appelant les nouveaux passagers, rappelant les anciens. Il était sept heures du matin. Le chargement du combustible venait d’être achevé. Les tôles des chaudières frissonnaient sous la pression de la vapeur. Le steam-boat était prêt à partir. Les voyageurs, qui allaient de Kazan à Perm, occupaient déjà leurs places a bord. En ce moment, Michel Strogoff remarqua que, des deux journalistes, Harry Blount était le seul qui eût rejoint le steam-boat. Alcide manteau ralph lauren homme Jolivet allait-il donc manquer le départ? Mais, à l’instant où l’on détachait les amarres, apparut Alcide Jolivet, tout courant. Le steam-boat avait déjà débordé, la passerelle était même retirée sur le quai, mais Alcide Jolivet ne s’embarrassa pas de si peu, et, sautant avec la légèreté d’un clown, il retomba sur le pont du Caucase, presque dans les bras do son confrère. « J’ai cru que le Caucase allait partir sans vous, dit celui-ci d’un air moitié figue, moitié raisin. — Bah! répondit Alcide Jolivet, j’aurais bien su vous rattraper, quand j’aurais dû fréter un bateau aux frais de ma cousine, ou courir la poste à vingt kopeks par verste et par cheval.
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Il y avait encombrement
Il y avait encombrement. Cependant, comme il ne pouvait partir immédiatement, puisqu’il lui fallait prendre le steam-boat du Volga, il dut s’enquérir d’un gîte quelconque. Mais, auparavant, il voulut connaître exactement l’heure du départ, et il se rendit aux polo ralph lauren bureaux de la Compagnie, dont les bateaux font le service entre Nijni-Novgorod et Perm. Là, à son grand déplaisir, il apprit que le Caucase — c’était le nom du steam-boat — ne partait pour Perm que le lendemain, à midi. Dix-sept heures à attendre! c’était fâcheux pour un homme aussi pressé, et, cependant, il lui fallut se résigner. Ce qu’il fit, car il ne récriminait jamais inutilement. D’ailleurs, dans les circonstances actuelles, aucune voiture, télègue ou tarentass, berline ou cabriolet de poste, ni aucun cheval ne l’eût conduit plus vite, soit à Perm, soit à Kazan.
Mieux valait donc attendre le départ du steam-boat, — véhicule plus rapide qu’aucun autre, et qui devait lui faire regagner le temps perdu. Voilà donc Michel Strogoff, allant par la ville, et cherchant, sans trop s’en inquiéter, quelque auberge afin d’y passer la nuit. Mais de cela il ne s’embarrassait guère, et, sans la faim qui le talonnait, il eût probablement erré jusqu’au matin dans les rues de Nijni-Novgorod. Ce dont il se mit en quête, ce fut d’un souper plutôt que d’un lit. Or il trouva les deux à l’enseigne de la Ville de Constantinople. Là, l’aubergiste lui offrit une chambre assez convenable, peu garnie de meubles, mais polo ralph lauren femme à laquelle ne manquaient ni l’image de la Vierge, ni les portraits de quelques saints, auxquels une étoffe dorée servait de cadre, Un canard farci de hachis aigre, enlisé dans une crème épaisse, du pain d’orge, du lait caillé, du sucre en poudre mélangé de cannelle, un pot de kwass, sorte de bière très-commune en Russie, lui furent servis aussitôt, et il ne lui en fallait pas tant pour se rassasier. Il se rassasia donc, et mieux même que son voisin de table, qui, en qualité de “vieux croyant” de la secte des Raskolniks, ayant fait vœu d’abstinence, rejetait les pommes de terre de son assiette et se gardait bien de sucrer son thé. Son souper terminé, Michel Strogoff, au lieu de monter à sa chambre, reprit machinalement sa promenade à travers la ville. Mais, bien que le long crépuscule se prolongeât encore, déjà la foule se dissipait, les rues se faisaient peu à peu désertes, et chacun regagnait son logis.
Pourquoi Michel Strogoff ne s’était-il pas mis tout bonnement au lit, comme il convient après toute une journée passée en chemin de fer? Pensait-il donc à cette jeune Livonienne qui, pendant quelques heures, avait été sa compagne de voyage? N’ayant rien de polo ralph lauren homme mieux à faire, il y pensait. Craignait-il que, perdue dans cette ville tumultueuse, elle ne fût exposée à quelque insulte? Il le craignait, et avait raison de le craindre. Espérait-il donc la rencontrer et, au besoin, s’en faire le protecteur? Non. La rencontrer était difficile. Quant à la’protéger.... de quel droit? « Seule, se disait-il, seule au milieu de ces nomades! Et encore les dangers présents ne sont-ils rien auprès de ceux que l’avenir lui réserve! La Sibérie! Irkoutsk! Ce que je vais tenter pour la Russie et le czar, elle va le faire, elle, pour.... Pour qui? Pour quoi? Elle est autorisée à franchir la frontière! Et le pays au delà est soulevé! Des bandes tartares courent les steppes!... » Michel Strogoff s’arrêtait par instants et se prenait à réfléchir.
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Un haut personnage
Un haut personnage, non moins occupé doudoune ralph lauren que le gouverneur général, était le maître de police. Ses inspecteurs et lui, chargés de maintenir l’ordre, de recevoir les réclamations, de veiller à l’exécution des règlements, ne chômaient pas. Les bureaux de l’administration, ouverts nuit et jour, étaient incessamment assiégés, aussi bien par les habitants de la ville que par les étrangers, européens ou asiatiques. Or, Michel Strogoff se trouvait précisément sur la place centrale, lorsque le bruit se répandit que le maître de police venait d’être mandé par estafette au palais du gouverneur général. Une importante dépêche, arrivée de Moscou, disait-on, motivait ce déplacement. Le maître de police se rendit donc au palais du gouverneur, et aussitôt, comme par un pressentiment général, la nouvelle circula que quelque mesure grave, en dehors de toute prévision, de toute habitude, allait être prise. Michel Strogoff écoutait ce qui se disait, afin d’en profiter, le cas échéant. « On va fermer la foire! s’écriait l’un.
— Le régiment de Nijni-Novgorod vient de recevoir son ordre de départ! répondait l’autre. — On dit que les Tartares menacent Tomsk! — Voici le maître de police! » cria-t-on de toutes parts. Un fort brouhaha s’était élevé subitement, qui se dissipa peu à peu, et auquel succéda un silence absolu. Chacun pressentait quelque grave communication de la part du gouvernement. Le maître de police, précédé de ses agents, venait de quitter le palais du gouverneur général. Un détachement de Cosaques l’accompagnait et faisait ranger la foule à force de bourrades, violemment données doudoune Ralph Lauren big poney et patiemment reçues. Le maître de police arriva au milieu de la place centrale, et chacun put voir qu’il tenait une dépêche à la main. CES mesures, très-funestes pour les intérêts privés, les circonstances les justifiaient absolument. « Défense à tout sujet russe de sortir de la province », si Ivan Ogareff était encore dans la province, c’était l’empêcher, non sans d’extrêmes difficultés tout au moins, de rejoindre Féofar-Khan, et enlever au chef tartare un lieutenant redoutable. « Ordre à tous étrangers d’origine asiatique de quitter la province dans les vingt-quatre heures », c’était éloigner eh bloc ces trafiquants venus de l’Asie centrale, ainsi que ces bandes de bohémiens, de gypsies, de tsiganes, qui ont plus ou moins d’affinités avec les populations tartares ou mongoles et que doudoune ralph lauren italia la foire y avait réunis. Autant de têtes, autant d’espions, et leur expulsion était certainement commandée par l’état des choses. Mais on comprend aisément l’effet de ces deux coups de foudre, tombant sur la ville de Nijni-Novgorod, nécessairement plus visée et plus atteinte qu’aucune autre. Ainsi donc, les nationaux que des affaires eussent appelés au delà des frontières sibériennes ne pouvaient plus quitter la province, momentanément du moins. La teneur du premier article de l’arrêté était formelle. Il n’admettait aucune exception. Tout intérêt privé devait s’effacer devant l’intérêt général. Quant au second article de l’arrêté, l’ordre d’expulsion qu’il contenait était aussi sans réplique. Il ne concernait point d’autres étrangers que ceux qui étaient d’origine asiatique, mais ceux-ci n’avaient plus qu’à réemballer leurs marchandises et à reprendre la route qu’ils venaient de parcourir. Quant à tous ces saltimbanques, dont le nombre était considérable, et qui avaient près de mille verstes à franchir pour atteindre la frontière la plus rapprochée, c’était pour eux la misère à bref délai! — Aussi s’éleva-t-il tout d’abord contre cette mesure insolite un murmure de protestation, un cri de désespoir, que la présence des Cosaques et des agents de la police eut promptement réprimé. Et presque aussitôt ce qu’on pourrait appeler le déménagement de cette vaste plaine commença.
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